L'âge légal pour boire au Canada est l'âge minimum auquel une personne est autorisée à acheter et à boire de l'alcool, et elle est actuellement de 18 ans pour l'Alberta, le Manitoba et le Québec et de 19 ans pour le reste du pays. Au Canada, chaque province et territoire détermine son propre âge légal pour boire.
Un problème croissant d'augmentation et de surconsommation d'alcool, en particulier chez les jeunes adultes à l'âge légal de la consommation d'alcool, a sonné l'alarme au Canada.
Depuis 2000 et la publication des Lignes directrices canadiennes sur la consommation d'alcool à faible risque en 2011, les premières de ces lignes directrices nationales, de nombreux Canadiens ont pour mission de réduire la consommation d'alcool dans tous les domaines. De nombreuses recherches ont été menées sur les effets nocifs, même modérés, de la consommation d'alcool et sur les effets graves à long terme sur les jeunes adultes âgés de 18 à 19 ans, lorsque la consommation d'alcool à risque culmine..
Une étude réalisée en 2014 par un scientifique de la faculté de médecine de l'Université du Nord de la Colombie-Britannique (UNBC) conclut que les lois canadiennes sur l'âge potable ont un impact significatif sur la mortalité des jeunes.
Dans le journal international "Drug and Alcohol Dependence", le Dr Russell Callaghan, professeur agrégé de psychiatrie à l'UNBC, fait valoir que, par rapport aux hommes canadiens légèrement plus jeunes que l'âge minimum légal pour boire, les jeunes hommes qui sont juste plus âgés que l'alcool l'âge a une augmentation importante et brusque de la mortalité, en particulier à cause des blessures et des accidents de véhicules.
«Ces preuves démontrent que la législation sur l'âge potable a un effet significatif sur la réduction de la mortalité chez les jeunes, en particulier les jeunes hommes», explique le Dr Callaghan.
L'âge légal minimum pour boire est de 18 ans en Alberta, au Manitoba et au Québec, et de 19 ans dans le reste du pays. À l'aide des données nationales canadiennes sur les décès de 1980 à 2009, les chercheurs ont examiné les causes de décès des personnes décédées entre 16 et 22 ans. Ils ont constaté qu'immédiatement après l'âge minimum légal pour boire, les décès masculins dus à des blessures ont fortement augmenté de 10 à 16%, et les décès masculins dus à des accidents de véhicules à moteur ont soudainement augmenté de 13 à 15%.
Des augmentations de la mortalité sont également apparues immédiatement après l'âge légal de consommation d'alcool pour les femmes de 18 ans, mais ces sauts étaient relativement faibles.
Selon la recherche, l'augmentation de l'âge de la consommation d'alcool à 19 ans en Alberta, au Manitoba et au Québec empêcherait sept décès d'hommes de 18 ans chaque année. Relever l'âge de la consommation d'alcool à 21 ans à travers le pays permettrait d'éviter 32 décès annuels de jeunes hommes de 18 à 20 ans.
«De nombreuses provinces, dont la Colombie-Britannique, entreprennent des réformes de la politique en matière d'alcool», a déclaré le Dr Callaghan. «Notre recherche montre qu'il existe des préjudices sociaux importants associés à la consommation d'alcool chez les jeunes. Ces conséquences néfastes doivent être soigneusement examinées lorsque nous élaborons de nouvelles politiques provinciales sur l'alcool. J'espère que ces résultats aideront à informer le public et les décideurs au Canada sur les graves coûts associés à la consommation dangereuse d'alcool chez les jeunes. »
Il y a eu un mouvement pour encourager une baisse de la consommation en augmentant ou en maintenant le prix global de l'alcool grâce à des interventions telles que les droits d'accise et l'indexation des prix sur l'inflation. Un tel prix, selon le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, «encouragerait la production et la consommation de boissons alcoolisées de faible teneur». L'établissement de prix minimaux, selon le CCLAT, pourrait "éliminer les sources d'alcool peu coûteuses souvent privilégiées par les jeunes adultes et les autres buveurs à risque élevé".
Des prix plus élevés sont perçus comme un frein à la consommation d'alcool chez les jeunes, mais l'alcool à bas prix est facilement disponible de l'autre côté de la frontière aux États-Unis..
Les visiteurs et les Canadiens sont tentés d'apporter de grandes quantités de boissons alcoolisées achetées aux États-Unis, ce qui peut représenter environ la moitié du prix de ces boissons au Canada.
Si vous êtes un Canadien ou un visiteur au Canada, vous êtes autorisé à apporter une petite quantité d'alcool (vin, alcool, bière ou coolers) dans le pays sans avoir à payer de droits ou de taxes tant que:
Les Canadiens et les visiteurs ne peuvent apporter qu'un seul des articles suivants.Si des quantités plus importantes sont importées, le montant total évaluera les droits, pas seulement le montant dépassant ces quantités en franchise:
Pour les Canadiens qui reviennent après un séjour aux États-Unis, le montant de l'exemption personnelle dépend de la durée pendant laquelle une personne a quitté le pays. Les exonérations les plus élevées s'accumulent après des séjours de plus de 48 heures. Si les Canadiens ont effectué une excursion d'une journée aux États-Unis, tout l'alcool ramené au Canada sera assujetti aux droits et taxes habituels. En 2012, le Canada a modifié les limites d'exemption pour mieux correspondre à celles des États-Unis..
Callaghan, Russell. «Les lois canadiennes sur l'âge de consommation ont un effet significatif sur les décès chez les jeunes hommes.» Matt Wood, Salle de presse, Université du Nord de la Colombie-Britannique, 18 mars 2014, BC Canada.
Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies. "La consommation d'alcool chez les jeunes et ses méfaits: étude de cas dans la communauté de Sherbrooke (rapport)." Centre canadien sur la toxicomanie et la toxicomanie, 2018, ON Canada.