"Le vieil homme et la mer" a été un grand succès pour Ernest Hemingway lors de sa publication en 1952. À première vue, l'histoire semble être un simple récit d'un vieux pêcheur cubain qui attrape un énorme poisson, seulement pour le perdre. Il y a beaucoup plus dans l'histoire - une histoire de bravoure et d'héroïsme, de la lutte d'un homme contre ses propres doutes, les éléments, un poisson massif, des requins et même son désir d'abandonner.
Le vieil homme réussit finalement, puis échoue, puis gagne à nouveau. C'est l'histoire de la persévérance et du machisme du vieil homme contre les éléments. Cette mince nouvelle - qui ne fait que 127 pages - a contribué à raviver la réputation de Hemingway en tant qu'écrivain, ce qui lui a valu un grand succès, notamment le prix Nobel de littérature..
Santiago est un vieil homme et un pêcheur qui est resté des mois sans attraper de poisson. Beaucoup commencent à douter de ses capacités de pêcheur. Même son apprenti, Manolin, l'a abandonné et est parti travailler pour un bateau plus prospère. Le vieil homme part un jour en haute mer - au large des côtes de Floride - et va un peu plus loin qu'il ne le ferait normalement dans son désespoir d'attraper un poisson. Effectivement, à midi, un gros marlin s'empare d'une des lignes, mais le poisson est beaucoup trop gros pour que Santiago puisse le manipuler.
Pour éviter de laisser s'échapper le poisson, Santiago laisse la ligne se relâcher afin que le poisson ne casse pas sa canne; mais lui et son bateau sont traînés en mer pendant trois jours. Une sorte de parenté et d'honneur se développe entre le poisson et l'homme. Enfin, le poisson - un adversaire énorme et digne - se fatigue, et Santiago le tue. Cette victoire ne met pas fin au voyage de Santiago; il est encore loin en mer. Santiago doit traîner le marlin derrière le bateau, et le sang des poissons morts attire les requins.
Santiago fait de son mieux pour repousser les requins, mais ses efforts sont vains. Les requins mangent la chair du marlin et Santiago ne reste que les os. Santiago revient au rivage - fatigué et fatigué - avec rien à montrer pour ses douleurs mais les restes squelettiques d'un grand marlin. Même avec juste les restes nus du poisson, l'expérience l'a changé et a changé la perception que les autres ont de lui. Manolin réveille le vieil homme le matin de son retour et suggère de pêcher à nouveau ensemble.
Pendant sa lutte pour attraper le poisson, Santiago s'accroche à la corde - même s'il est coupé et meurtri par elle, même s'il veut dormir et manger. Il tient la corde comme si sa vie en dépendait. Dans ces scènes de lutte, Hemingway met en avant le pouvoir et la masculinité d'un homme simple dans un habitat simple. Il montre comment l'héroïsme est possible même dans les circonstances les plus banales.
La nouvelle de Hemingway montre comment la mort peut revigorer la vie, comment le fait de tuer et de mourir peut amener un homme à comprendre sa propre mortalité - et son propre pouvoir de la surmonter. Hemingway raconte une époque où la pêche n'était pas simplement une entreprise ou un sport. Au lieu de cela, la pêche était une expression de l'humanité dans son état naturel - en harmonie avec la nature. Une endurance et une puissance énormes ont surgi dans le sein de Santiago. Le simple pêcheur est devenu un héros classique dans sa lutte épique.