L'expression idiomatique française très ancienne et très courante c'est la vie, prononcé dis la vee, a fait le tour du monde et est devenu un pilier dans des dizaines de cultures. En France, il est toujours utilisé dans le même sens que toujours, comme une sorte de lamentation modérée et légèrement fataliste selon laquelle c'est la vie et il n'y a pas grand chose à faire. Il semble naturel que cette expression soit souvent dite avec un haussement d'épaules et un front perplexe mais sillonné.
En anglais, il est traduit par «C'est la vie» et «Telle est la vie». Un argot vulgaire équivalent en anglais serait «Sh-- arrive».
Le français c'est la vie, étonnamment,est préféré dans les cultures non françaises, et c'est la vie est beaucoup plus utilisé en anglais qu'en français. Mais contrairement à de nombreuses expressions que les anglophones ont empruntées au français, le sens est le même dans les deux langues. c'est la vie, même en anglais, est une triste reconnaissance Chaplin-esque que quelque chose de moins que l'idéal doit être accepté parce que c'est juste la façon dont la vie est.
Voici un échange mettant en évidence le fatalisme inhérent à cette expression:
C'est la guerre > C'est la guerre.
C'est la vie, c'est la guerre, c'est la pomme de terre. > "C'est la vie, c'est la guerre, c'est la pomme de terre." (Seuls les anglophones utilisent ce dicton étrange.)
En français, c'est la vie peut également être utilisé de manière non fataliste. À ce titre, l’accent est mis sur la c'est introduction la vie et l'idée que nous parlons de quelque chose qui est essentiel à la vie ou à un mode de vie particulier, comme dans:
L'eau, c'est la vie. > L'eau est la vie.
C'est la vie de famille qui me manque. > C'est la vie de famille qui me manque.
Vivre dans le besoin, c'est la vie d'artiste. > Vivre dans la pauvreté est la vie d'un artiste.
C'est la vie de château (pourvu que ça dure). > C'est la belle vie. Vivez-le (tant qu'il dure).
C'est la belle vie ! > C'est la vie!
La vie est dure ! > La vie est dure!
C'est la bonne. > C'est la bonne.
C'est la Bérézina. > C'est une défaite amère / une cause perdue.