L'expression informelle le cinq à sept fait référence à ce qui pourrait être considéré comme une version très française de Happy Hour: la période de deux heures après le travail, de 17 h à 19 h, lorsque (certaines) personnes rencontrent leurs amants avant de rentrer chez elles. Traduction: un rendez-vous d'après-midi.
La réalité de le cinq à sept a été ouvertement reconnu pour la première fois peut-être dans le roman de Françoise Sagan en 1967 "La Chamade". Juste pour le plaisir, mon mari a demandé à ses élèves (40 ans et plus) à ce sujet, et ils ont tous dit qu'ils connaissaient très bien le cinq à sept, à une exception près. La plus jeune a dit qu'elle ne le savait pas, puis a ajouté une mise en garde: Mais je viens de moi marier, alors qui sait ce qui va se passer dans vingt ans.
Par ailleurs, la traduction française de "tryst" est un rendez-vous galant - preuve supplémentaire que tout sonne mieux en français. Enfin presque: pour "happy hour", la traduction correcte est heure du cocktail ou heure de l'apéritif, mais au lieu de cela, ils restent généralement avec 'heure appy.
Au Québec, le cinq à sept n'a rien à voir avec le sexe. Il s'agit d'un groupe d'amis se réunissant pour prendre un verre après le travail, ou avant une sortie en soirée pour une pièce de théâtre ou un autre divertissement. Dans ce sens, le cinq à sept pourrait être traduit par «happy hour» ou, s'il n'inclut pas d'alcool, juste quelque chose de générique comme «rendez-vous l'après-midi» ou «rendez-vous».
Sagan, Françoise. "La Chamade." Édition française, Pocket, 1990.