Introduction à la maximisation des utilitaires

En tant que consommateurs, nous faisons chaque jour des choix sur quoi et combien acheter et utiliser. Afin de modéliser la façon dont les consommateurs prennent ces décisions, les économistes supposent (raisonnablement) que les gens font des choix qui maximisent leur niveau de bonheur (c'est-à-dire que les gens sont "économiquement rationnels"). Les économistes ont même leur propre mot pour le bonheur:

  • utilitaire: la quantité de bonheur obtenue en consommant un bien ou un service

Ce concept d'utilité économique a certaines propriétés spécifiques qu'il est important de garder à l'esprit:

  • signer des questions: des nombres d'utilité positifs (c'est-à-dire des nombres supérieurs à zéro) indiquent que la consommation d'un bien rend le consommateur plus heureux. Inversement, des nombres d'utilité négatifs (c'est-à-dire des nombres inférieurs à zéro) indiquent que la consommation d'un bien rend le consommateur moins heureux.
  • plus c'est gros, mieux c'est: Plus le numéro d'utilité est élevé, plus le consommateur reçoit de bonheur en consommant un article. (Notez que cela est cohérent avec le premier point car les grands nombres négatifs sont plus petits, c'est-à-dire moins que, les petits nombres négatifs.)
  • propriétés ordinales mais non cardinales: Les numéros de services publics peuvent être comparés, mais cela n'a pas nécessairement de sens d'effectuer des calculs avec eux. En d'autres termes, s'il est vrai qu'une utilité de 6 vaut mieux qu'une utilité de 3, il n'est pas nécessairement vrai qu'une utilité de 6 est deux fois plus bonne qu'une utilité de 3. De même, ce n'est pas nécessairement le cas qu'un utilitaire de 2 et un utilitaire de 3 ajouteraient à un utilitaire de 5.

Les économistes utilisent ce concept d'utilité pour modéliser les préférences des consommateurs car il va de soi que les consommateurs préfèrent les articles qui leur confèrent des niveaux d'utilité plus élevés. La décision du consommateur quant à quoi consommer revient donc à répondre à la question "Que abordable combinaison de biens et services me donne le plus bonheur?"

Dans le modèle de maximisation de l'utilité, la partie «abordable» de la question est représentée par une contrainte budgétaire et la partie «bonheur» est représentée par ce que l'on appelle des courbes d'indifférence. Nous allons les examiner tour à tour et les assembler pour arriver à la consommation optimale du consommateur.