Même si vous ne pouvez pas lire le français, retrouver les ancêtres canadiens-français peut être plus facile que ce que beaucoup de gens s'attendent en raison de l'excellente tenue des registres de l'Église catholique romaine au Canada. Les baptêmes, les mariages et les enterrements ont tous été soigneusement enregistrés dans les registres paroissiaux, et des copies ont également été envoyées aux autorités civiles. Ceci, combiné au taux incroyablement élevé de conservation des documents canadiens-français, offre un dossier beaucoup plus grand et plus complet des personnes vivant au Québec et dans d'autres parties de la Nouvelle-France que dans la plupart des autres régions d'Amérique du Nord et du monde. Dans la plupart des cas, l'ascendance canadienne-française devrait être assez facilement traçable jusqu'aux ancêtres immigrants, et vous pourriez même être en mesure de retracer certaines lignes plus loin en France.
Comme en France, la plupart des registres civils et religieux canadiens-français sont enregistrés sous le nom de jeune fille d'une femme, ce qui facilite grandement le traçage des deux côtés de votre arbre généalogique. Parfois, mais pas toujours, le nom de famille marié d'une femme est également inclus.
Dans plusieurs régions du Canada francophone, les familles ont parfois adopté un alias ou un deuxième nom de famille afin de distinguer les différentes branches d'une même famille, surtout lorsque les familles sont restées dans la même ville pendant des générations. Ces pseudonymes, également appelés dit les noms, peut souvent être trouvé précédé du mot «dit», comme dans Armand Hudon dit Beaulieu où Armand est le prénom, Hudon est le nom de famille d'origine et Beaulieu est le dit nom. Parfois, une personne a même adopté le dit nom comme nom de famille et a abandonné le nom de famille d'origine. Cette pratique était la plus courante en France chez les soldats et les marins. Les noms de famille sont importants pour quiconque recherche des ancêtres canadiens-français, car ils nécessitent de rechercher les documents sous plusieurs combinaisons de noms de famille..
Depuis le milieu du XIXe siècle, de nombreux Canadiens français ont cherché à retrouver leurs familles en France et, ce faisant, ont créé un grand nombre d'index de divers registres paroissiaux, appelés répertoires ou répertoires. La grande majorité de ces index publiés ou répertoires sont de mariage (mariage), bien qu'il en existe quelques-uns, notamment des baptêmes (baptême) et inhumations (sépulture). Les Répertoires sont généralement classés par ordre alphabétique par nom de famille, tandis que ceux qui sont organisés par ordre chronologique incluent généralement un index de nom de famille. En explorant tous les répertoires qui incluent une paroisse particulière (et en faisant un suivi dans les registres paroissiaux originaux), on peut souvent ramener un arbre généalogique canadien-français à travers plusieurs générations.
La majorité des répertoires publiés ne sont pas encore disponibles en ligne. On les trouve cependant souvent dans les grandes bibliothèques à forte orientation canadienne-française ou dans les bibliothèques locales de la ou des paroisse (s) d'intérêt. Beaucoup ont été microfilmés et sont disponibles à la bibliothèque d'histoire familiale de Salt Lake City et aux centres d'histoire familiale du monde entier..
Les principaux répertoires ou bases de données en ligne des registres canadiens des mariages, baptêmes et enterrements canadiens-français comprennent:
BMS2000 - Ce projet coopératif impliquant plus de vingt sociétés généalogiques au Québec et en Ontario est l'une des plus importantes sources en ligne de registres de baptêmes, mariages et sépultures indexés. Il couvre la période allant du début de la colonie française jusqu'à la fin du XXe siècle.
La Collection Drouin - Disponible en ligne sous forme de base de données d'abonnement à Ancestry.com, cette étonnante collection comprend près de 15 millions de paroisses canadiennes-françaises et d'autres documents d'intérêt du Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l'Ontario et de nombreux États américains avec une grande population canadienne-française. Indexé aussi!
Comme en France, les archives de l'Église catholique romaine sont la meilleure source pour retrouver les familles canadiennes-françaises. Les registres de baptême, de mariage et de sépulture ont été soigneusement enregistrés et conservés dans les registres paroissiaux de 1621 à nos jours. Entre 1679 et 1993, toutes les paroisses du Québec ont dû envoyer des copies en double aux archives civiles, ce qui a fait en sorte que la majorité des registres paroissiaux catholiques du Québec subsistent encore à ce jour. Ces actes de baptême, de mariage et de sépulture sont généralement rédigés en français (certains actes antérieurs peuvent être en latin), mais suivent souvent un format normalisé qui les rend faciles à suivre même si vous ne connaissez pas ou peu le français. Les actes de mariage sont une source particulièrement importante pour les ancêtres immigrants de la «Nouvelle-France» ou du Canada canadien-français, car ils documentent généralement la paroisse et la ville d'origine de l'immigrant en France.
La Family History Library a microfilmé la majorité des registres catholiques du Québec de 1621-1877, ainsi que la plupart des copies civiles des registres catholiques entre 1878 et 1899. Cette collection de registres paroissiaux catholiques du Québec, 1621-1900 a été numérisée et est également disponible pour affichage en ligne pour gratuit via FamilySearch. Il y a quelques entrées indexées, mais pour accéder à la plupart des enregistrements, vous devrez utiliser le lien "parcourir les images" et les parcourir manuellement.