La peine capitale a été supprimée du Code criminel canadien en 1976. Elle a été remplacée par une peine d'emprisonnement à perpétuité obligatoire sans possibilité de libération conditionnelle pendant 25 ans pour tous les meurtres au premier degré. En 1998, la peine capitale a également été supprimée de la Loi sur la défense nationale du Canada, ce qui a aligné le droit militaire canadien sur le droit civil canadien. Voici une chronologie de l'évolution de la peine capitale et de l'abolition de la peine de mort au Canada.
Les crimes de meurtre, de trahison et de viol entraînent la peine de mort dans le Haut et le Bas-Canada.
Le meurtre a été classé en infractions capitales et non capitales. Les infractions de meurtre qualifié au Canada étaient le meurtre avec préméditation et le meurtre d'un policier, d'un gardien ou d'un gardien dans l'exercice de ses fonctions. Une infraction capitale passible d'une peine obligatoire de pendaison.
Les dernières exécutions ont eu lieu au Canada. Arthur Lucas, reconnu coupable du meurtre prémédité d'un informateur et témoin dans une discipline de raquette, et Robert Turpin, reconnu coupable du meurtre non prémédité d'un policier pour éviter l'arrestation, ont été pendus à la prison Don à Toronto (Ontario).
La peine capitale au Canada se limitait au meurtre de policiers en service et de gardiens de prison.
La peine capitale a été supprimée du Code criminel canadien. Il a été remplacé par une peine à perpétuité obligatoire sans possibilité de libération conditionnelle pour 25 ans pour tous les meurtres au premier degré. Le projet de loi a été adopté par un vote libre à la Chambre des communes. La peine capitale demeure dans la Loi sur la défense nationale du Canada pour les infractions militaires les plus graves, y compris la trahison et la mutinerie.
Une motion visant à réintroduire la peine capitale a été débattue à la Chambre des communes du Canada et rejetée lors d'un vote libre.
La Loi sur la défense nationale du Canada a été modifiée pour supprimer la peine de mort et la remplacer par la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Cela a aligné le droit militaire canadien sur le droit civil canadien.
La Cour suprême du Canada a statué, dans États-Unis c. Burns, que dans les cas d'extradition, il est constitutionnellement exigé que "dans tous les cas, sauf les cas exceptionnels", le gouvernement canadien cherche à obtenir l'assurance que la peine de mort ne sera pas imposée, ou si elle n'est pas exécutée.