Charlotte Corday

Charlotte Corday a tué l'activiste et intellectuel Jean Paul Marat dans son bain. Bien qu'elle fût elle-même issue d'une famille noble, elle était devenue un partisan de la Révolution française opposée au règne de la terreur. Elle a vécu du 27 juillet 1768 au 17 juillet 1793.

Enfance

Quatrième enfant d'une famille noble, Charlotte Corday était la fille de Jacques-François de Corday d'Armont, noble lié au dramaturge Pierre Corneille, et de Charlotte-Marie Gautier des Authieux, décédée le 8 avril 1782, lorsque Charlotte n'avait pas tout à fait 14 ans.

Charlotte Corday avait été envoyée avec sa sœur, Éléonore, dans un couvent à Caen, en Normandie, appelé Abbaye-aux-Dames, après la mort de sa mère en 1782. Corday a découvert les Lumières françaises dans la bibliothèque du couvent.

Révolution française

Son apprentissage l'a amenée à soutenir la démocratie représentative et une république constitutionnelle lorsque la Révolution française a éclaté en 1789 lorsque la Bastile a été prise d'assaut. Ses deux frères, d'autre part, ont rejoint une armée qui a tenté de réprimer la Révolution. 

En 1791, au milieu de la Révolution, l'école du couvent ferme. Elle et sa sœur sont allées vivre avec une tante à Caen. Charlotte Corday avait, comme son père, soutenu la monarchie, mais au fur et à mesure que la Révolution se déroulait, elle a jeté son dévolu sur les Girondins. 

Les Girondins modérés et les Jacobins radicaux étaient des partis républicains rivaux. Les Jacobins bannirent les Girondins de Paris et commencèrent à exécuter des membres de ce parti. De nombreux Girondins ont fui à Caen en mai 1793. Caen est devenu une sorte de refuge pour les Girondins échappant aux Jacobins radicaux qui avaient décidé d'une stratégie d'élimination des dissidents les plus modérés. Alors qu'ils procédaient à des exécutions, cette phase de la révolution est connue sous le nom de règne de la terreur.

Assassinat de Marat

Charlotte Corday a été influencée par les Girondins et a fini par croire que l'éditeur jacobin, Jean Paul Marat, qui avait appelé à l'exécution des Girondins, devait être tué. Elle quitte Caen pour Paris le 9 juillet 1793 et, tout en restant à Paris, écrit un Discours aux Français amis de la loi et de la paix pour expliquer ses actions prévues.

Le 13 juillet, Charlotte Corday a acheté un couteau de table à manche en bois, puis est allée chez Marat, prétendant avoir des informations pour lui. Au début, on lui a refusé une réunion, mais ensuite elle a été admise. Marat était dans sa baignoire, où il cherchait souvent un soulagement d'une affection cutanée.

Corday a été immédiatement capturé par les associés de Marat. Elle a été arrêtée puis rapidement jugée et condamnée par le Tribunal révolutionnaire. Charlotte Corday a été guillotinée le 17 juillet 1793, portant son certificat de baptême épinglé à sa robe pour que son nom soit connu.

Héritage

L'action et l'exécution de Corday ont eu peu ou pas d'effet sur la poursuite des exécutions de Girondins, bien qu'elles aient servi de tollé symbolique contre les extrêmes auxquels le règne de la terreur était allé. Son exécution de Marat a été commémorée dans de nombreuses œuvres d'art.

Des endroits: Paris, France; Caen, Normandie, France

Religion: catholique

Aussi connu sous le nom: Marie Anne Charlotte Corday D'Armont, Marie-Anne Charlotte de Corday d'Armont